Je suis née en 1965, ce qui fait qu’à l’heure où je rédige cet article, j’ai 57 ans (quelque chose me dit que ça ne va pas durer très très longtemps !).
J’ai exercé le métier d’ergothérapeute pendant 35 ans, dans des établissements médico-sociaux (MAS, FAM, IME…). J’ai côtoyé des personnes avec des polyhandicaps, de l’autisme, des lésions cérébrales, des TSA (troubles du spectre autistique), des maladies dégénératives, etc. , des adultes et des enfants. J’ai vu toutes sortes de personnalité, toutes sortes de difficultés, toutes sortes de résiliences. J’ai vu de la souffrance, de la force, de la colère, du découragement, de l’espoir, de la joie… La vie, quoi ! Au cours de ce parcours, j’ai découvert la Communication Facilitée et la Psychophanie, un outil qui m’a d’abord laissée un peu dubitative puis qui m’a fascinée et m’a aidée à appréhender l’Autre au-delà des apparences, au-delà des étiquettes des diagnostics.
J’ai moi-même vécu bien des difficultés au cours de ces années en établissements, bien des découragements, bien des déceptions. L’ergothérapie a beaucoup évolué depuis le moment où j’ai choisi cette voie, et moi-même j’ai également évolué – à un moment, force m’a été de constater que les deux correspondaient de moins en moins. J’ai alors décidé d’entamer une formation pour devenir psychothérapeute. J’ai suivi celle-ci à l’École Férenczienne auprès de Geneviève François, une psychologue très liée à Anne-Marguerite Vexiau, l’orthophoniste qui a développé la psychophanie en France. Ce cursus s’est fait en parallèle de mon activité d’ergothérapeute et a duré 5 ans. A la fin de celui-ci, j’ai obtenu mon « Diplôme de Bioanalyste », et malheureusement, Geneviève François est décédée rapidement (en Juillet 2013). J’ai commencé à suivre quelques personnes en psychothérapie et ai décidé de parfaire ma formation en suivant un enseignement à distance dispensé par l’Université Paul Valéry de Montpellier III et ai obtenu en 2016 un master de psychanalyse avec mention très bien. Le mémoire que j’ai rédigé à cette occasion avait pour sujet l’autisme et le langage.
Des raisons personnelles m’ont alors menée à m’installer près de Poitiers. Un peu de temps a passé avant que je ne décide de rouvrir un cabinet. Pendant celui-ci, j’ai renoué avec le chamanisme, que j’avais côtoyé dans ma jeunesse dans les Cévennes. J’ai pu me former auprès de Sophie Cluzel pour des soins énergétiques au tambour chamanique, et mon intention est de poursuivre cette formation afin de pouvoir offrir des soins chamaniques plus complets.
Ceci est mon cursus professionnel.
A un niveau personnel, je suis passionnée par le vivant, par la beauté de la Nature (je fais de la photographie à un niveau très amateur), par l’humain et ses contradictions, par la poésie, par la littérature. Je lis énormément, et j’écris à mes moments perdus. J’aime jardiner, randonner, caresser mes chats et discuter avec des amis. J’ai eu deux enfants, qui sont adultes à présent.
Voilà : maintenant, vous me connaissez un peu plus.
J’ai envie de faire ce blog pour partager ce que j’ai appris et continue à apprendre tous les jours.
Il s’adresse à quiconque s’intéressant à la connaissance de soi, au développement de ses possibilités et aux difficultés que l’on peut rencontrer sur son chemin de vie.
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